ESWC / Paris Games Week - Bilan : bien mais peut mieux faire ?

La Paris Games Week ainsi que l'ESWC ferment déjà leurs portes et il est donc l'heure du bilan de ces cinq jours de salon et de compétition.

Globalement, Benhur et moi-même sommes plutôt satisfaits de ce salon. Le staff de la PGW apprend de ses erreurs au fil des années et c'est donc avec plaisir que nous constatons que le salon s'est amélioré sur de nombreux points.

Tout d'abord, nous souhaitons mettre en avant la gestion de l'espace qui, pour cette édition, a été plutôt réussi, sans être encore parfait. Il y avait de la place pour circuler, les stands étaient bien espacés et regroupés plus ou moins par thème ce qui facilitait grandement la déambulation. Placer l'ESWC dans un hall à part était aussi une bonne idée qui a permis d'éviter une bataille de décibels entre les différents stands et scènes.

Effectivement, nous tenons aussi à souligner l'effort qui a été entrepris pour éviter de ressortir du salon avec les oreilles et la tête en compote. Il était facile de s'entendre et les enceintes étaient réglées de façon à ce qu'elles ne soient pas trop fortes. Ce n'était pas encore parfait, mais à des années lumières du massacre auditif auquel on avait eu droit les années précédentes.

Si on se concentre sur l'ESWC, on a beaucoup apprécié la proximité des joueurs avec le public. Il était possible de regarder les joueurs jouer sur leur PC à seulement 1 mètre 50 de nous. De plus, ces derniers étaient très accessibles et se lançaient sans rechigner dans une série de photos et dédicaces avec leurs fans. On a pu discuter avec certains d'entre eux sans aucune difficulté. L'ESWC et les joueurs l'ont bien compris : c'est la proximité entre les fans et les joueurs qui créée la magie de l'Esport.

FrenchKat/Arth78 - KennyS (joueur de chez Titan) - Emporio (un ami de Vossey.com)

Au niveau des défauts, car malheureusement il y en a, beaucoup de visiteurs ont critiqué le fait qu'il n'était pas possible de suivre correctement la compétition de Counter-Strike: Global Offensive. Seulement une petite minorité des matchs étaient diffusés sur l'une des deux scènes et la grande majorité était impossible à regarder. Le seul moyen était de réussir à poser l'œil sur l'écran des joueurs qui s'affrontaient en direct, chose qui n'était pas facile vu la foule abondante à cet endroit.

La Team américaine Cloud9 avec le génial « n0thing ».

Pourtant, des écrans TV étaient bel et bien placés à cet endroit précis, mais non, ceux-ci ne nous montraient que les scores : pourquoi ne diffusaient-ils pas les matchs ? On se le demande tous... L'an prochain, il faudrait soit aménager une troisième scène, soit entreposer un espace TV afin de permettre aux visiteurs de suivre TOUS LES MATCHS d'une compétition. On ne peut pas organiser une coupe du monde du jeu vidéo si le public ne peut assister, sur place, qu'à moins de la moitié des matchs.

Concernant les deux scènes, on déplorera le manque cruel de places assises ayant forcé un bon nombre de visiteurs à regarder les matchs assis par terre ou bien debout. Nul doute que la capacité des scènes sera augmentée pour l'an prochain.

Pour finir, on a trouvé dommage l'inexistence d'un ticket « forfait semaine » permettant de venir tous les jours. Du coup, pour un visiteur lambda non étudiant, il a fallu payer cinq fois 16 euros pour suivre l'intégralité de l'ESWC : un peu cher malheureusement.

Le bilan est donc plutôt positif pour cette édition 2014 de la PGW / ESWC, avec de gros progrès par rapport aux années précédentes, mais avec encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver au 100% de perfection. Vivement l'année prochaine en espérant que cette proximité joueurs / visiteurs soit conservée.

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